ALLOCUTION PAR L’HONORABLE JUGE GERARD NIYUNGEKO, PRESIDENT DE LA COUR AFRICAINE DES DROITS DE L’HOMME ET DES PEUPLES
Excellences,
Honorables Juges,
Chers participants,
Mesdames et Messieurs,
1. Tout au long de cette journée, nous avons amplement fait connaissance avec le système de la Cour africaine de droits de l’homme et des peuples. Nous avons parlé de sa création et composition, de sa mission , de son rôle et de son fonctionnement, ainsi que de sa situation actuelle en ce qui concerne sa fonction judiciaire, aussi bien en matière contentieuse qu’en matière consultative. Nous avons en outre discuté du rôle et de la responsabilité de chacune des organisations et institutions ici représentées, dans la promotion de la Cour, et dans celle du système de protection judiciaire des droits l’homme sur le continent en général.
2. Je me réjouis profondément de la manière dont nous avons mené nos travaux, et de la profondeur de nos réflexions dans l’exploration des voies et moyens par lesquels, individuellement et collectivement, la Cour peut être saisie des affaires litigieuses ou des demandes d’avis consultatifs. Il ressort clairement de nos débats que chaque participant est conscient que le succès ou l’échec de la Cour relève de notre responsabilité collective. Comme en témoignent les conclusions que nous venons d’adopter, nous pouvons, je pense, considérer que les objectifs assignés à ce séminaire ont été atteints.
Chers participants, Mesdames et Messieurs,
3. Au nom de mes Collègues, Membres de la Cour africaine, permettez-moi donc d’exprimer à nouveau ma gratitude au Gouvernement burkinabé, pour avoir accepté d’accueillir ce séminaire.
Je voudrais également adresser mes remerciements à chacun d’entre vous, non seulement pour avoir honoré l’invitation à participer à ce séminaire, mais également pour vos contributions enthousiastes et déterminantes aux travaux.
Qu’il me soit permis de remercier particulièrement les personnes ressources, conférenciers et panélistes, qui ont préparé les communications sur les divers thèmes, ainsi que toutes les personnes qui ont bien voulu accepter de jouer le rôle de modérateur des différentes sessions du séminaire.
Je voudrais également remercier les organes des médias qui ont assuré et vont continuer à assurer la couverture médiatique nécessaire au succès de ce séminaire.
Permettez-moi aussi d’exprimer ma gratitude au personnel concerné du Greffe de la Cour pour le travail abattu dans la préparation du séminaire, et pour avoir assuré avec succès le secrétariat de ce séminaire, sans oublier Maitre Franceline Toe- Bouda, qui a accepté d’être le point focal du Greffe dans la préparation du séminaire.
Enfin, en mon nom personnel, je voudrais remercier mes collègues, Juges de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, pour leur engagement et leur détermination à assurer la promotion de la Cour sur le continent.
Chers participants, Mesdames et Messieurs,
4. Je voudrais terminer en souhaitant que vous soyez tous en mesure d’ honorer tous les engagements que vous avez pris, afin que la protection judiciaire des droits de l’homme sur le continent, incarnée par la Cour, devienne bientôt une réalité. J’exprime le vœu que nous nous retrouvions bientôt, soit dans le cadre d’autres activités de promotion de la Cour, soit au siège de la Cour, lorsque certains d’entre vous auront été en mesure d’introduire des requêtes devant elle. Nous espérons ainsi renforcer les liens de coopération établis au cours de ce séminaire.
C’est sur ces vœux que je déclare clos les travaux du Séminaire national de sensibilisation sur la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, tenu à Ouagadougou, Burkina Faso, le 14 juillet 2011.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
Ouagadougou, 14 juillet 2011