Addis Ababa, Ethiopie, 9 February 2019:
CÉRÉMONIE DE LANCEMENT DE LA DEUXIÈME ÉDITION DE L’ANNUAIRE AFRICAIN DES DROITS DE L’HOMME: DISCOURS DE L’HONORABLE SYLVAIN ORÉ
PRÉSIDENT DE LA COUR AFRICAINE.
Excellences les Ambassadeurs du Comité des Représentants permanents de
l’Union africaine
Excellence le Commissaire aux affaires politiques de l’Union africaine ;
L’honorable Soyata Maiga, présidente de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ;
L’honorable Nanikie Goitseone Nkwe, présidente du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant ;
Honorables Commissaires, Juges et Experts ;
Représentants des agences des Nations Unies ;
Le Greffier de la Cour africaine, les Secrétaires de la Commission et du Comité ;
Le représentant du GIZ ;
Les membres du personnel des trois organes ;
Honorables invités, Mesdames et Messieurs ;
Je me tiens ici devant un large éventail de représentants des États membres de l’Union africaine ;
permettez-moi tout d’abord d’exprimer mes sincères remerciements aux membres du RPC et au commissaire aux affaires politiques pour avoir honoré cette occasion de leur présence ou pour avoir désigné une personne pour les représenter. Mes remerciements vont également aux différents directeurs des départements concernés de l’Union africaine qui ont apporté leur soutien à la tenue de cet événement.
Mesdames et Messieurs, le lancement aujourd’hui de la deuxième édition de l’annuaire africain des droits de l’homme est pour la Cour africaine, une source de fierté et d’espoir. C’est d’abord une fierté car pour la deuxième année consécutive, l’annuaire de niveau académique que nous avons recherché en tant que
outil de dialogue avec le monde universitaire et les activistes dans le domaine des droits de l’homme en Afrique sur des questions transversales communes concernant la Commission, la Cour et le Comité a été publié. C’est le témoignage le plus éloquent de la recherche de complémentarité entre les trois organes exprimée par les États membres de l’Union africaine à travers le Protocole
de création de la Cour africaine. Parmi les objectifs identifiés par les États membres et inscrits dans l’Agenda 2063 de l’Union, la justice des droits de l’homme ne peut être efficacement réalisée sans recherche, réflexion et publication sur des sujets qui nous concernent tous en tant qu’Africains.
La qualité et la pertinence des sujets abordés dans les articles de cette édition de l’annuaire parlent d’eux-mêmes et montrent que ce projet est une noble initiative qui doit se poursuivre.
L’annuaire se présente comme une base de données pour l’analyse des normes de la jurisprudence des droits de l’homme dans le système africain et constitue un outil de visibilité certain pour l’Union africaine et pour l’Afrique en général. Cette opinion est confirmée par la section traditionnelle de l’annuaire qui couvre le thème choisi par l’Union africaine pour guider l’institution au cours de l’année.
Dans cette deuxième édition, il est question des universitaires et des militants des droits de l’homme en Afrique et à l’étranger, des efforts déployés dans la lutte contre la corruption et la protection des droits de l’homme sur le continent.
D’une manière générale, nous pouvons nous féliciter de la poursuite de l’annuaire, d’une part parce qu’il comble le vide d’une publication spécialisée sur les droits de l’homme en Afrique. D’autre part,
parce qu’il traite concrètement du continent africain, du droit à l’information et du droit à l’éducation et des droits de l’homme proclamés par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et par de nombreux autres engagements au niveau politique sous l’égide
de l’Union Africaine.
Guidé par toutes ces considérations, avant de clore mon discours, je voudrais lancer un appel à tous les membres des organes politiques de l’Union africaine ici présents ainsi qu’à tous les plus hauts fonctionnaires de la Commission de l’Union africaine pour qu’ils soutiennent l’initiative de cet annuaire et continuent à mettre à la disposition de nos trois organes les moyens nécessaires pour accomplir la mission qui nous a été assignée par les États, à savoir travailler à la réalisation du slogan “La justice pour les Africains par les Africains”.
Enfin, je tiens à remercier sincèrement nos partenaires, notamment le GIZ qui a apporté le soutien financier nécessaire à la publication de cette deuxième édition de l’annuaire et le Centre pour les droits de l’homme de l’Université de Pretoria qui a coordonné la publication de l’annuaire en collaboration avec les membres des organes et les membres de la
et les membres du comité international spécialisé que je remercie.
Je souhaite un succès total à l’annuaire et je me réjouis de lire la troisième édition, pour l’instant, je vais me contenter des articles contenus dans cette deuxième édition. Vive la coopération entre la Commission, la Cour et le Comité ; vive la recherche et la publication sur les droits de l’homme en Afrique sous l’égide de l’Union africaine et de ses organes des droits de l’homme et vive l’annuaire africain des droits de l’homme.