Arusha, le 19 octobre 2015: La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et l’Union africaine ont conjointement organisé un Dialogue judiciaire continental qui se tiendra du 4 au 6 novembre 2015 à Arusha (Tanzanie).
Le Dialogue réunira environ deux cent (200) délégués des États membres de l’UA, dont des Chiefs Justice, des présidents de cours suprêmes et constitutionnelles, les milieux universitaires, les autorités judiciaires nationales et les médias, entre autres.
Ce Dialogue biennal a pour thème ” Établir un lien entre la justice nationale et la justice internationale ” et assure le suivi de la première édition qui a eu lieu en novembre 2013 à Arusha.
« Le Dialogue judiciaire continental est l’occasion opportune pour un partage de connaissance productif en vue d’établir et de renforcer les liens entre la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, d’une part, et les Cours régionales et nationales, d’autre part, » a déclaré le Président de la Cour africaine, l’Hon. Juge Augustino Ramadhani, dans son discours de bienvenue en prélude au Dialogue.
Il a ajouté que le dialogue de trois jours contribuera également à améliorer l’administration judiciaire et à assurer une justice de qualité aux Africains à travers le continent.
Les participants discuteront, entre autres, des réformes judiciaires continentales en cours, des tendances de la jurisprudence des droits de l’homme, de la formation continue, de la gestion des institutions judiciaires, de la qualité des systèmes de gestion des Cours et partageront les expériences des autres continents.
NOTE AUX RÉDACTEURS EN CHEF:
1.Le premier Dialogue a discuté du système africain des droits de l’homme en général et de la relation entre la Cour africaine et la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples en particulier. Les juridictions contentieuses et consultatives de ces deux institutions ont été examinées, ainsi que la jurisprudence des tribunaux régionaux des droits de l’homme. Le dialogue s’est également penché sur les différentes stratégies d’appropriation des instruments internationaux des droits de l’homme et leur application par les juridictions nationales, ainsi que de l’application des décisions des tribunaux continentaux et régionaux par les institutions nationales.
Les conclusions du premier dialogue judiciaire ont mis en relief, entre autres, la proposition d’institutionnaliser le Dialogue judiciaire au sein de l’UA sur une base biennale. Cette proposition a été soumise aux organes décisionnels de l’UA et par décision EX.CL/Dec. 806 (XXIV) sur le Rapport d’activité 2013 de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, le Conseil exécutif de l’Union africaine a souscrit à la proposition.